Grossesse, voici la « feuille de route » : tous les examens et contrôles à faire dans les 9 mois de douce attente

Femme

Quand on se rend compte qu’on attend un bébé, il faut faire quelques vérifications pour s’assurer que tout se passe bien, voici celles-là


Un retard de quelques jours, le test de grossesse et… voila ! Les deux tirets rouges sont indubitables ! Tu es enceinte! Commencez à vous inquiéter, même si vous êtes heureux parce que vous pensez avec votre partenaire que c’est le bon moment pour avoir un enfantémotion, peur, incertitudes sont inévitables…

Tu vas avoir neuf mois de s’habituer à l’idée de devenir mère et de faire place à la nouvelle vie en vous. La grossesse est un événement naturel et merveilleux, cependant il y a certaines choses à savoir pour votre bien-être et celui du bébé et quelques vérifications à effectuer pendant les 40 semaines d’attente. Voyons ce qu’ils sont.

Grossesse, tous examens et visites à effectuer

Certains tests et contrôles que vous devrez effectuer sont prévus par le Service National de Santé et sont libre à condition qu’elles soient réalisées dans des structures publiques ou privées conventionnées (dont les centres d’écoute familiale).

Examens du premier trimestre (au cours de la 13e semaine)

Première visite chez le gynécologue (ou sage-femme). Il doit être fait dans la huitième semaine, il comprend une échographie qui permet de voir la chambre de gestation, le petit embryon et d’entendre les battements du cœur (qui peuvent être entendus dès 12 jours après la conception !). A cette occasion, vous pouvez obtenir les premières informations et clarifier les premiers doutes sur la grossesse, mais surtout vous obtenez un historique de la santé des femmes et sur toutes pathologies familiales (maladies génétiques, diabète, hypertension) établissant s’il s’agit d’une grossesse physiologique (à faible risque) ou pathologique (à haut risque). Lors de cette visite, le médecin ou la sage-femme mesure la tension artérielle, vérifie le poids initial de la femme et établit la date présumée de l’accouchement avec la règle obstétricale.

Cette première visite obstétrico-gynécologique peut être payante si elle est réalisée en privé, alors que si vous vous rendez dans des structures publiques, comme les hôpitaux ou les centres de consultation familiale, elle est prise en charge par la caisse d’assurance maladie. Si la grossesse est considérée comme à risque, la femme sera suivie par le gynécologue.

Analyses de sang et d’urine. Lors de la première visite, le gynécologue prescrit les premières analyses de sang et d’urine. Il s’agit d’examens précis et complets, qui peuvent bénéficier de l’exonération du ticket prévu par le Service National de Santé. Pour l’obtenir, il faut avoir une demande auprès d’un médecin généraliste ou d’un gynécologue d’un établissement public. En particulier, au premier trimestre, sont exemptés de contravention :

  • Groupe sanguin des deux partenaires
  • formule sanguine
  • Tests infectieux : VIH, rubéole, syphilis, toxoplasmose, hépatites B et C. Les tests de rubéole et de toxoplasmose seront répétés tous les 30 à 40 jours jusqu’à l’accouchement si le résultat est négatif (c’est-à-dire que vous n’êtes pas immunisée).
  • Glycémie ;
  • Anticorps anti-érythrocytes, c’est-à-dire test de Coombs indirect : dans le cas de femmes à groupe sanguin Rh négatif à risque d’immunisation, le test doit être répété tous les mois ;
  • Analyse d’urine, chimique, physique et microscopique. En cas de détection d’une présence importante de bactéries, signe d’infection, le médecin prescrira également une culture d’urine, pour rechercher les micro-organismes responsables, ainsi qu’un antibiogramme pour identifier l’antibiotique le plus efficace pour les éradiquer.
  • Test Pap. Ce test est utilisé pour identifier les lésions cellulaires précoces du col de l’utérus (ou du col de l’utérus), qui pourraient se transformer en cancer à long terme. Si cela n’a pas été fait au cours des trois années précédentes, pendant la grossesse, le prélèvement pour analyse est généralement effectué lors de la première visite obstétricale.

Échographie du premier trimestre. Au premier trimestre, entre la 6-7e et la 13e semaine, la première échographie prévue par le NHS est prévue (il y en a deux au total, bien que certaines Régions en proposent encore trois), utile pour confirmer la présence d’une grossesse dans l’utérus , le datation correcte, la présence du rythme cardiaque fœtal, le type possible de jumelage (monochore ou bichore) et d’identifier des anomalies évidentes dans les structures fœtales. Cette échographie peut être réalisée simultanément à la première visite obstétrico-gynécologique.

Tests de dépistage et diagnostic prénatal. Lors de la première visite, le gynécologue fournit toutes les informations pour pouvoir choisir en toute connaissance de cause s’il faut réaliser des tests de dépistage non invasifs tels que le test de morsure (composé d’une échographie de clarté nucale plus le dosage de deux substances spécifiques dans le sang de la mère ) ou des tests génétiques invasifs comme le CVS (à réaliser entre 11 et 13 semaines) ou l’amniocentèse (à programmer entre 15 et 17 semaines).

L’accès gratuit au test de morsure est gratuit pour toutes les femmes, tandis que pour le diagnostic prénatal invasif, c’est-à-dire le prélèvement chorionique et l’amniocentèse, l’accès est gratuit lorsqu’il est estimé que le fœtus présente un risque de maladie ou de malformation supérieur à la moyenne de la population.

Parmi les innovations de ces dernières années figure le test ADN fœtal ou NIPT (de l’anglais non invasif test de dépistage prénatal), qui repose sur l’analyse de fragments d’ADN fœtal circulant dans le sang maternel. Il prévoit un prélèvement sanguin de la femme déjà vers 10 semaines de grossesse et permet de mettre en évidence de manière très précise le risque d’anomalies du nombre de chromosomes du fœtus (aneuploïdies : notamment trisomie 21, trisomie 21, trisomie 13, trisomie 18 et anomalies des chromosomes sexuels). Il s’agit d’un examen à réaliser en privé et dont le coût varie de 400 à 700 euros, bien que dans certaines régions des suppléments soient fournis par le NHS en cas de grossesses difficiles.

Visites et examens du deuxième trimestre (14 à 28 semaines)

Visites gynécologiques. Si la grossesse est normale, quatre à six visites chez le gynécologue ou la sage-femme en tout suffisent, mais la plupart des femmes enceintes ont un bilan de santé tous les mois. Dans cette période de gestation, les résultats des tests effectués et des dépistages sont vérifiés, et des thérapies éventuelles sont prescrites (si, par exemple, une carence en fer doit être contrecarrée).

La pression artérielle est également vérifiée, afin de constater rapidement si les valeurs limites pouvant faire suspecter une prééclampsie sont dépassées.

Analyses de sang et d’urine. Au deuxième trimestre sont exemptés du billet :

  • numération globulaire;
  • Toxotest et rubéotest ;
  • Analyse d’urine chimique, physique et microscopique (à répéter tous les mois), plus toute culture d’urine
  • Glycémie. Dans certains cas, le test de charge glycémique est encore proposé au deuxième trimestre pour le diagnostic d’un éventuel diabète gestationnel. Pour une évaluation plus précoce du risque de diabète gestationnel, un test de glycémie est déjà effectué au cours du premier trimestre de la grossesse, qui est répété à 24-28 semaines.

L’échographie du deuxième trimestre (morphologique). Entre le 19 et le 22, une échographie morphologique est réalisée, qui analyse avec précision l’anatomie fœtale.

Troisième trimestre (28 semaines à terme)

Visites gynécologiques. Même dans cette dernière phase de la grossesse, le gynécologue vérifie les tests effectués, la prise de poids et la tension artérielle.

À partir de 32-33 semaines, si le fœtus se présente par le siège, certaines techniques sont évaluées avec le couple pour tenter de retourner le fœtus, jusqu’à la 36e semaine, lorsqu’une véritable manœuvre externe est tentée (la soi-disant), toutes choses qui doit être effectuée par un spécialiste expérimenté dans la technique.

Analyses de sang et d’urine. Voici les examens sans ticket du troisième trimestre :

  • Numération sanguine complète, à ce stade à faire environ une fois par mois ;
  • Test de Combes, à faire entre 28 et 32 ​​semaines + 6 jours ;
  • Toxoplasma, à faire toutes les 4 à 6 semaines si négatif aux tests précédents ;
  • Test VIH, test hépatite B et test syphilis, à faire entre 33 et 37+6 semaines.
  • Analyse d’urine chimique, physique et microscopique (à répéter tous les mois), plus toute culture d’urine
  • Écouvillon vaginal. Pour exclure la présence d’une infection à streptocoque bêta-hémolytique du groupe B ou à Streptococcus agalactiae, un prélèvement vaginal est effectué entre 34 et 36 semaines.

Échographie du troisième trimestre. Il est inclus dans les prestations gratuites uniquement en cas de pathologie (du fœtus, de la mère ou du placenta).

[kk-star-ratings align="center" reference="auto" valign="bottom"]

Laisser un commentaire