Parents en séparation, comment se comporter avec les enfants

Femme

La séparation est un moment très douloureux pour les enfants, il y a des points forts qui peuvent nous aider à gérer la parentalité en cas de séparation


Aujourd’hui, malheureusement, de nombreux couples ne supportent pas la pression de la vie quotidienne : travail précaire et sous-payé, éloignement de leur famille d’origine et solitude, rythme de vie trop effréné mettent des familles entières en crise et souvent les deux partenaires arrivent à la difficile décision de rompre avec. Le problème s’aggrave lorsqu’il y a des enfants qui – à tout âge – souffriront inévitablement de cette déchirure. Il est donc important d’essayer de ne pas vous culpabiliser, avec la conscience que vous donnez fils nous ne nous séparons jamais et que nous continuons d’être parents même séparés. Voyons donc quelques suggestions données par des psychologues UPPA (Un pédiatre comme ami) pour faire face à la séparation sans nuire aux enfants et en préservant leurs responsabilités parentales.

Communication

Communiquer l’intention de se séparer est important et doit être fait ensemble, en utilisant mots simples, adaptés à l’âge des enfants ; il doit être fait lorsque nous nous sentons sûrs de la décision prise et prêts à en parler en contrôlant nos émotions et sans mentir. De cette façon, nous commencerons à rassurer concrètement les enfants sur le fait qu’avec la séparation, ils ne perdent pas leurs parents. cependant, il est toujours important de donner du concret dans ce sens avec des actes, plutôt qu’avec des mots.

Dialogue

Il est important de donner aux enfants la possibilité de s’exprimer Souffrance et les aider par des actions concrètes. Soyons disponibles pour leur parler quand ils le demandent. S’il parle peu ou ne pose pas de questions ou ne réagit pas, cela pourrait être un signe d’inconfort. Préparons-nous plutôt à répondre à tout moment à leurs éventuels pourquoi et ne nous sentons pas soulagés si les enfants ne nous posent pas de questions sur la séparation. Ignorer ou ne pas tenir compte des raisons et des protestations des enfants peut être humiliant, comme si leur jeune âge les empêchait de dire les bonnes choses. Habituons-les plutôt à la liberté de pensée et d’expression, mais toujours dans le respect de la dignité de l’autre (ce que nous aussi devrons faire envers lui).

Assumez vos responsabilités

Dès la décision de se séparer, il est important de toujours garder le responsabilité parentale commune, à la fois avec nos enfants, nos familles d’origine et n’importe qui d’autre. Nous ne laissons pas les autres prendre des décisions qui incombent aux parents ensemble. Si nous sommes sûrs de faire ce qu’il faut, nous faisons savoir à nos enfants que tous les efforts ont été faits pour raviver la relation de couple. Nous soulignons que la séparation est entièrement notre décision et que les enfants n’en ont aucune responsabilité. Nous n’empêchons pas les enfants d’exprimer des souvenirs positifs de leur passé avec l’un, l’autre ou les deux parents. Aidons-les à les harmoniser avec les négatifs et à les placer dans une histoire évolutive, dans le but de créer des perspectives de changement et d’amélioration.

Ne rabaissez pas l’autre parent

Ne mettez jamais les enfants comme juges ou arbitres de nos choix, en leur demandant un avis sur lequel d’entre nous a raison ou tort. Ne discréditons pas l’autre parent aux yeux des enfants aussi, et surtout, s’ils sont absents. Dévaloriser systématiquement les idées et les pratiques éducatives de l’autre parent est également une erreur. Les enfants et les adolescents n’aiment pas entendre un parent discrédité, surtout quand l’autre parent le fait. En revanche, ils apprécient le comportement franc et loyal des adultes car, même s’ils ont des avis différents, c’est bien plus rassurant qu’une critique faite dans leur dos.

Evitez d’être agressif

Même si nous souffrons, ce n’est pas la différence d’opinion entre nous qui peut nuire aux enfants. Nous leur apprenons qu’avoir des opinions différentes peut les faire grandir et qu’il faut refuser de faire semblant de s’entendre ou d’accepter des choix imposés avec violence ou tromperie. Si, en évitant les compromis injustes, nous avons réussi à ne pas transformer les conflits en guerres, nous aurons donné le bon exemple à nos enfants. C’est pourquoi il est important d’éviter les manifestations d’agressivité exaspérée, surtout devant les enfants. Il ne s’agit pas d’être hypocrite, mais de respecter les limites de tolérance et de compréhension permises par l’âge des enfants et des jeunes Il est mal d’utiliser les enfants comme otages, messagers, espions ou témoins contre l’autre parent. Il convient également d’éviter (sauf dans des cas exceptionnellement graves et en tout cas dans des conditions de protection maximale de leur équilibre psychologique) d’amener des enfants en justice pour témoigner contre un parent.

Partagez les décisions importantes

Quand prendre décisions importantes d’intérêt commun, il est important de le faire en accord et en consultation avec les autres parents. En fait, les deux doivent toujours s’informer en temps utile sur les questions concernant la croissance des enfants telles que la santé, l’école, le temps libre, les amitiés ou d’autres changements importants dans la vie des parents eux-mêmes (travail, résidence, habitudes, nouveaux partenaires) .

Méfiez-vous des nouveaux compagnons

Lors du démarrage d’une nouvelle relation après une séparation, il est nécessaire de s’entendre avec l’autre parent sur les modalités et les horaires les plus adaptés aux enfants et adolescents. Nous ne présentons pas ces nouveaux compagnons comme de futurs parents, car le père et la mère naturels seront toujours irremplaçables. Essayons plutôt de créer des relations bonnes et aimantes entre les nouveaux partenaires de vie et nos enfants.

Savoir dire non

Essayer d’accompagner consciemment vos enfants sur le chemin de la séparation parentale ne signifie pas que vous ne pouvez pas dire « non » lorsque la situation l’exige. Les cadeaux, les concessions ou les indulgences excessives ne compensent pas les enfants pour la souffrance qu’ils vivent avec la séparation (peut-être servent-ils notre sentiment de culpabilité, mais ce ne sont de toute façon pas des comportements sains). Il ne faut pas devenir « parents du dimanche » en donnant à nos enfants ce que nous ne donnerions pas autrement. Au lieu de cela, il est important de maintenir la discipline et les habitudes de notre culture, de leur être fidèles et de tenir les promesses faites.

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