Avec la démission de Liz Truss au Royaume-Uni, une nouvelle course à la direction des conservateurs s’ouvre et, par conséquent, du pays. Pour choisir le successeur du premier ministre, une procédure simplifiée et accélérée sera mise en place, ce qui rendra plus compliqué de proposer une candidature, mais aussi plus rapide pour choisir un lauréat. Ceux qui veulent participer au concours doivent avoir le soutien d’au moins 100 députés conservateurs (auparavant 29 suffisaient), étant donné qu’il y a 357 députés conservateurs au total, cela signifie qu’un maximum de trois candidats pourront se présenter, ou même, si l’on devait avoir beaucoup plus de 100 partisans, même seulement deux. Le premier tour de scrutin avec les voix des parlementaires aura lieu lundi, le candidat avec le moins de voix sera éliminé et les deux autres iront aux urnes. À ce stade, le parti organisera un « vote en ligne accéléré et contraignant » parmi tous ses membres, bien que l’on ne sache pas encore exactement comment cela fonctionnera. Mais qui sera en lice ?
Royaume-Uni dans le chaos : le Premier ministre Truss démissionne
Rishi Sunak
Le candidat le plus sûr semble être Rishi Sunak, « le prophète de malheur », le prophète de malheur, l’homme qui a été battu par Truss au scrutin final, mais qui a été le premier à dire que la recette de son adversaire conduirait au désastre. . Les faits lui ont donné raison et il semble maintenant que le moment de la rédemption soit venu pour lui.
Penny Mordaunt
La deuxième candidate la plus probable est Penny Mordaunt, chef de groupe à la Chambre des communes. La politicienne de 49 ans a été choisie pour ce rôle après avoir brièvement émergé comme candidate à la course à la direction du Parti conservateur cet été. À l’époque, l’ascension rapide de Mme Mordaunt avait alarmé certains critiques, qui disaient qu’elle n’avait pas ce qu’il faut pour devenir Premier ministre. Elle a précédemment occupé le poste de secrétaire d’État à la Défense pendant deux mois et demi en 2019 et a occupé un poste mineur au sein du cabinet chargé du développement international.
Boris Johnson
Le troisième nom, mais sans doute le premier qu’il faut dire, est celui de l’ancien Premier ministre Boris Johnson, qui envisage déjà un retour spectaculaire à Downing Street. En dépit d’être une figure de division et bien qu’il ait été découragé par le parti il y a quelques mois à peine, il recueille déjà un large soutien parmi les conservateurs, qui font confiance à son leadership et à son charisme électoral pour sauver le parti du désastre.