Iran, journalistes des médias occidentaux arrêtés par les gardiens de la révolution

Les Gardiens de la révolution iraniens ont arrêté certains membres des médias occidentaux qui avaient pris des vidéos et des images de « différentes situations » en Iran et les avaient envoyées à leurs salles de rédaction, ont annoncé aujourd’hui les Gardiens de la révolution dans un communiqué. Les personnes arrêtées, qui se trouvent à Pardis, une ville à l’est de Téhéran, bénéficiaient du soutien financier et du renseignement de médias occidentaux, selon le communiqué, cité par l’IRNA. Au cours des trois mois de manifestations dans le pays, des images et des vidéos ont été envoyées aux médias sociaux et à des télévisions dissidentes de langue persane à l’étranger.

L’Iran parmi les « pires geôliers de journalistes »

Il y a 533 journalistes incarcérés dans différentes prisons à travers le monde, jamais autant. Le rapport annuel le dénonce Reporters sans frontières (RSF), qui enregistre une augmentation de 13,4 % des arrestations en un an et rapporte que 57 reporters ont été tués en 2022, soit une augmentation de 18 % par rapport à 2021. Le nombre de femmes journalistes arrêtées en 2022, 78 sont désormais détenues (jamais autant souligne RSF) égal à 14,6% du total contre 7% il y a cinq ans.

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L’ONG attribue le maillot noir à la Chine, où l’on dénombre 110 journalistes emprisonnés, suivie du Myanmar avec 62 reporters emprisonnés, de l’Iran avec 47, du Vietnam avec 39 et de la Biélorussie avec 31. Plus de la moitié du total des journalistes emprisonnés se trouve dans ces cinq pays, souligne l’ONG. Une attention particulière est portée à l’Iran qui, comme le souligne RSF, est « devenu l’un des pires geôliers de journalistes » en raison de la répression gouvernementale contre les manifestants et les médias. Quant à la Chine, en tête du classement, le nombre de détenus est en légère baisse par rapport à l’année dernière.

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