Journaliste harcelé en direct : un deuxième homme signalé

L’affaire

/ Florence

Il aurait frappé Greta Beccaglia en la touchant dans les parties intimes


Un deuxième homme dénoncé par des digos pour violences sexuelles à l’encontre de la journaliste Greta Beccaglia lors d’un direct diffusé après le match entre Empoli et la Fiorentina.

Après le restaurateur des Marches Andrea Serrani qui a reçu un Daspo pour avoir harcelé la journaliste de Toscata TV, un autre fan florentin, âgé de 48 ans et originaire de la province de Florence, est désormais accusé d’avoir frappé la journaliste immédiatement après le premier épisode et de l’avoir touchée au parties intimes.


En ce qui concerne Florence aujourd’huil’épisode déjà dénoncé par la journaliste est configuré comme un geste grave à fond sexiste et a également vu l’émission d’un daspo de deux ans par le commissaire de police de Florence.


Vidéo des histoires de la journaliste sportive Greta Beccaglia

La différence entre harcèlement et violence sexuelle

Rappelons que la Cour de cassation pénale (arrêt 27042/2010) a établi que tout acte consistant en un contact corporel (même fugitif et impromptu) constitue une violence sexuelle (article 609 bis du code pénal) s’il est commis entre les sujet actif et sujet passif du crime, ou en tout cas dans une implication de la sphère physique de ce dernier « et met donc en danger la libre autodétermination de la personne offensée dans sa sphère sexuelle ». Pour cette raison, toucher volontairement les fesses, même par-dessus les vêtements, configure la violence sexuelle et non le simple harcèlement sexuel. Le harcèlement (article 660 du code pénal italien), en revanche, se produit en présence d’expressions vulgaires à caractère sexuel ou d’actes de séduction envahissants et insistants autres que les abus sexuels.

Et il ne suffit pas de dire que vous « vous êtes touché les fesses par plaisanterie » : la sentence 46218 de la Cour de cassation criminelle du 12 octobre 2018 a également établi que « l’intrusion violente dans la sphère sexuelle d’un sujet, même si elle s’est produite  » joci causa  » (comme une plaisanterie) ou dans le but de se moquer de la victime, elle dépasse le simple acte de violence privée et se qualifie de violence sexuelle.

Greta Beccaglia, c’est pourquoi les excuses ne suffisent pas


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