La Coupe du monde a changé les valeurs des joueurs de Serie A, Amrabat a dépassé Milinkovic Savic

La Coupe du monde a changé les valeurs des joueurs de Serie A, Amrabat a dépassé Milinkovic Savic

C’est ce qu’il écrit Sandro Sabatini sur calciomercato.com en ce qui concerne le championnat du monde aux protagonistes que nous avons pu observer au Qatar, parmi ceux qui évoluent en Serie A :

Une question simple comme un jeu, compliquée comme une réflexion : les valeurs techniques (et marchandes) changent-elles après cette Coupe du monde ? La question est répondue par une liste quelque peu confuse, à la fois en apparence et sur le fond, car il n’est pas facile de donner un sens à des évaluations aussi larges. Par exemple : la valeur de certains qui n’étaient pas là, comme Smalling et Tomori, a augmenté après avoir vu les défenseurs anglais rentrer tôt. La Serbie a également été éliminée, jamais aussi brillante que ses protagonistes les plus attendus : le meilleur Milinkovic-Savic était le frère gardien, Kostic so-so, Milenkovic mal mal et Vlahovic aura aussi un peu mal à l’aine mais…

En repensant à la Juventus massacrée par Benfica en Ligue des champions, la comparaison entre Enzo Fernandez (protagoniste avec l’Argentine) et Paredes (supporter) vient à l’esprit pour expliquer la différence de valeurs au milieu de terrain. Et aussi en attaque, une confrontation à distance déséquilibrée entre le décevant Milik et le surprenant Portugais Gonçalo Ramos, celui du triplé en tant que député Ronaldo.

De retour au milieu de terrain, le meilleur a été Amrabat (évaluation doublée sur le marché) en compagnie de Rabiot, devenu une star autant que Pogba. Au lieu de cela, d’autres joueurs de la Juventus (ou ex récents) qui n’ont pas fait bonne impression sont les presque anonymes Di Maria et Bentancur, ainsi que De Ligt sur le banc de la défense à trois des Pays-Bas, et enfin ceux qui les ont vus Zakaria et Ramsey. Des jugements à revoir pour le mieux ceux sur Giroud : pas de chichi, c’est un champion qui a été sous-estimé pendant une décennie ! Dans le domaine de l’AC Milan, Rafael Leao est confirmé comme un talent peut-être inconscient et Theo Hernandez qui, cependant, est plus apprécié dans l’interprétation libre des Rossoneri à tous les niveaux. De Ketelaere reste inachevé, mais c’est peut-être la faute de toute la Belgique avec le vestiaire brisé si Lukaku fait plus de dégâts que le tremblement de terre et même De Bruyne ressemble à un poussin mouillé.

Chez les Napolitains, le Coréen Kim n’était pas excellent : il avait simplement la performance des autres coéquipiers de Kim. Zielinski a été le même avec la Pologne, tandis que la baisse à Chelsea a été confirmée par Koulibaly également avec le Sénégal. Périphériques beaucoup d’autres, perdus ici et là. Dybala l’a oublié sur le banc : Papu Gomez a joué plus de minutes. Estime de soi en crise aussi pour Lautaro qui est devenu la réserve de Julian Alvarez qui est la réserve de Halaand à Manchester City…

Et comment interpréter la Coupe du monde pour les entraîneurs ? Les meilleurs semblaient être du Maroc, les Deschamps les plus fiables, les plus pratiques de Croatie et les plus en phase avec leurs propres stars Scaloni d’Argentine. Mais les tout premiers échecs des deux seuls à avoir remporté une Ligue des Champions dans leur carrière ressortent : Luis Enrique victime du tikitaka qui avec l’équipe nationale semble être un exercice par contre avec le Barça de Messi tout autre chose (mais allez !) ; Flick qui s’est fait passer pour un phénomène au Bayern est apparu modeste avec l’Allemagne.

On revient à la question initiale : est-ce que les valeurs techniques (et marchandes) changent après la Coupe du monde ? La réponse est oui. Un « oui » brouillon et bondé, entre champions et joueurs discrets, titulaires et banc. Et les entraîneurs.

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