Libération du tueur en série hippie Sobhraj. Inspiré de la série Netflix « The Serpent »

Le tueur en série français Charles Sobhraj, responsable d’au moins vingt meurtres en Asie dans les années 1970, a été libéré de prison au Népal. Son histoire, qui a inspiré la série « Le Serpent » produite par Netflix et la BBC, sera donc rejointe par le chapitre inédit de son retour en France en homme libre. L’homme de 78 ans, répondant à l’agence AFP, s’est dit « innocent » et a prévu qu’il poursuivra « beaucoup de gens ».

« Tout a été construit sur de faux documents », a-t-il ajouté pendant le voyage. La Cour suprême du Népal, qui a ordonné sa libération mercredi, a déclaré que Sobhraj avait besoin d’une opération cardiaque. La loi népalaise qui autorise la libération pour raisons médicales des prisonniers ayant déjà purgé les trois quarts de leur peine. Cependant, les juges ont ordonné le transfert vers la France dans les 15 jours.

Citoyen français de mère vietnamienne et de père indien, Charles Sobhraj a commencé à voyager au début des années 1970 puis s’est installé dans la capitale thaïlandaise, Bangkok. Se faisant passer pour un marchand de pierres précieuses, il s’est lié d’amitié avec ses victimes, souvent des touristes occidentaux empruntant la soi-disant «sentier des hippies», la route touristique sud-asiatique qui traversait la Turquie, l’Iran, l’Afghanistan, le Pakistan, l’Inde et le Népal. La stratégie du «serpent» consistait à droguer les victimes avant de les voler et de les tuer.

Également surnommé le « tueur de bikini », Sobhraj a été lié à plus de vingt meurtres. L’autre surnom, « le serpent », vient de sa capacité à assumer d’autres identités pour échapper à la justice.

Un nouveau drame policier arrive sur Netflix, c’est Le Serpent. Date de sortie et bande-annonce annoncées

Arrêté en Inde en 1976, il a d’abord passé plus de vingt ans en prison entrecoupés d’une évasion en 1986 après avoir drogué des gardiens de prison. Libéré en 1997, en 2003 il est identifié au Népal dans le quartier touristique de Katmandou et de nouveau arrêté. L’année suivante vient la condamnation à perpétuité pour le meurtre en 1975 de la touriste américaine Connie Jo Bronzich, auquel s’ajoute celui du meurtre du compagnon canadien de la victime.

4.7/5 - (22 votes)

Laisser un commentaire