Rien que la vérité : l’histoire (brute mais réelle) de la naissance de Paola Turani

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Du réel à la réalité. De Kate Middleton avec un pli parfait à la sortie du St. Mary’s Hospital de Londres après avoir accouché de George par la canule toujours au bras de l’influenceur de Bergame. Comment l’histoire de l’accouchement dans les médias a changé, désormais dépourvue de tabous et pleine d’empathie


Une histoire d’accouchement comme celle faite par Paola Turani n’avait pas encore été vue sur les réseaux sociaux par des VIP (ou pseudo-tels). Si Chiara Ferragni, pour une chose (en effet, pour citer la reine de la catégorie), s’est immortalisée immédiatement après la naissance de Vittoria, si fatiguée mais avec l’attention de paraître parfaitement maquillée, l’influenceuse aux deux millions de followers se fout de la image et abandonne complètement son côté brillant au profit de l’empathie avec les fans. Et la voilà alors sur Instagram défaite et anéantie par la douleur alors qu’elle est assise au bord du lit de l’hôpital de Bergame appuyée au bras de Riccardo Serpella qui essuie sa sueur immédiatement après la naissance du petit Enée.

Fini le temps où les stars de cinéma et de télévision répondaient aux questions habituelles sur la façon dont elles réussissaient à « se remettre en forme après l’accouchement en un temps record », aujourd’hui l’empathie est à la mode plutôt que les paillettes. La lutte contre le rempart des tabous au lieu de l’envie sociale la plus flagrante. Et ce n’est pas qu’une suggestion, si vous pensez que même Kate Middleton en est venue à admettre à quel point c’était « terrifiant » de poser en parfaite forme, avec une éruption parfaite, des talons parfaits et une robe parfaitement repassée devant des flashs (et au St. Mary’s Hospital de Londres) immédiatement après avoir donné naissance au petit George : des propos qui ont balayé un rituel qui est une véritable liturgie en terre britannique, celui d’exhiber le nouveau-né bébé royal tout en montrant (aussi) un moi qui semble tout juste avoir accouché.

Une histoire-vérité, revenant à Turani, qui commence à 18h00 le jeudi « lorsque mes eaux ont éclaté, avec quelques petites contractions gérées avec Veronica ma sage-femme », puis est passée à 20, avec « des contractions de plus en plus fortes et rapprochées  » , et dîner. Enfin, à partir de 22″ le pic de la douleur : sur le canapé allongé avec Gnomo (l’un des deux chiens de la famille, avec Nadine, dr) à côté de moi qui me regardait essayer de respirer en me laissant aller à la douleur, j’ai éclaté en sanglots désespérés, pendant que Ricky faisait le plein de glace « et courait à l’hôpital.

Pour accompagner le billet, un rouleau de photographies montrant l’ancien mannequin d’Intimissimi avec ses cheveux relevés dans un style loin d’être chic chignon, la culotte de confinement, la canule encore au poignet, les larmes séchées par l’étreinte de son mari, le visage contracté de douleur et très loin des traits parfaitement sculptés par le contouring et les projecteurs auxquels nous sommes habitués sur les tapis rouges. Enfin, sur la dernière photo, le fruit de tant de peine : voici les yeux d’Enée, le premier-né tant désiré.

Le souvenir de la nuit qui a changé sa vie, Paola le fait en détail, entrant dans des détails tout sauf istagrammables, du moins selon l’imaginaire commun, et augmentant en effet la relation de proximité avec les followers. « A 00h10 j’étais dilaté de 5 cm – écrit-il – à 00h20 il n’y avait même pas le temps de faire la péridurale car j’avais déjà 10 cm et donc prêt pour les poussées ! (Moi : « Non ! Ça marche pas comme « Et la péridurale ?! Rien. Il n’y a pas de temps) ». Puis la naissance : « Et voici la partie la plus incroyable, un sentiment dont je me souviendrai toute ma vie avec Ricky criant (mais je criais plus) ‘Allez mon amour ! Tu vois ta tête ! Tu y es presque !’ Après environ 35 minutes de poussée avec le fond la chanson Merveilleux mon amour le premier cri d’Enée et toute douleur disparut (plus ou moins) ».

Paola Turani présente Enea : la première photo de son fils (tout comme elle)

Que Paola veuille utiliser son compte comme une sorte de vérité Instagram est devenu clair dès les heures qui ont suivi la naissance, lorsque, parmi les mots rituels sur la beauté magnifique de devenir mère pour la première fois, elle a admis la confusion de son état d’esprit : « Tu m’as demandé : mais toi Paola comment vas-tu ? ceux qui lui ont demandé ce qu’ils ressentaient. « Il faut du temps pour s’habituer aux changements – a-t-il ajouté – sans parler de cela, le plus beau changement de ma vie ».

Une chronique crue et plausible qui, si l’on veut, a commencé avant même l’accouchement, et effectivement avec le tout début de la grossesse, lorsque le mannequin s’est confié en faveur du smartphone la douleur des problèmes d’infertilité vécus aux côtés de son mari, marié depuis deux ans et il y a un demi à Brescia. Pour que rien, absolument rien, ne soit encore tabou, mais que tout soit matière à réflexion, discussion, partage.

Paola Turani, la confession après l’accouchement : « Des jours pas simples »

Ci-dessous, les photos de la naissance de Paola Turani

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