Vanessa Incontrada : « La fois où j’ai éclaté en sanglots, Giorgio Panariello m’a serré dans ses bras. Je me souviendrai toujours de cela »

Femme

Dans l’interview accordée à Vanity Fair, l’actrice retrace l’un des moments les plus délicats de sa vie, soulagée par la présence de son collègue toscan qui a eu des mots inoubliables pour elle.


Ce regard fier qui perce l’objectif photographique et semble dire « Bien?! Qu’y a-t-il à regarder ?! » plus frappant que le corps nu sur une couverture de Salon de la vanité qui est déjà une icône.

Mais d’un autre côté, il s’agit d’elle, de Vanessa Incontrada, d’une femme qui n’avait qu’à sourire pour faire capituler l’officier de casting lors de la première sélection de modèles qu’elle présentait à Milan. Le même homme qui, quelques mois plus tard, a quitté cette agence pour s’occuper d’elle tout seul. A l’époque, la fille venue de Barcelone portant « un manteau qui ressemblait à un scaphandre et une carte en plastique dans la poche » avait 16 ans. Aujourd’hui, elle a bientôt 41 ans (elle les tournera le 24 novembre), et celle qui au fil du temps est devenue mannequin, actrice, présentatrice, mère et épouse, a déjà beaucoup à raconter sur la vie. Des joies comme des peines, depuis celle de la maternité jusqu’aux souffrances qui sont nées, rassurez-vous, non pas de ce corps naturellement transformé par la grossesse, mais des jugements de ceux qui ont soudain vu ce corps comme différent.

« En 2008 mon fils Isàl est né. La maternité, comme pour toutes les femmes, transforme votre corps. Et le mien s’est beaucoup transformé. Les critiques ont commencé. Critique acerbe. Critiques cruelles », confie Vanessa dans une interview accordée à la rédactrice en chef de l’hebdomadaire Simone Marchetti : « On dit toujours que les pires attentats viennent de qui vous connaissez. Je ne pense pas : les mots qui m’ont le plus blessé sont venus d’inconnus. J’étais déçu et désorienté : mais pourquoi être si méchant ? ».

Vanessa Incontrada nue sur Vanity Fair

Vanessa Incontrada et ce câlin inoubliable de Giorgio Panariello

Cette période est restée indélébile dans la mémoire de Vanessa Incontrada. Au moins aussi indélébile que le geste simple mais immense de celui qui s’est retrouvé là à côté d’elle, au bon endroit et au bon moment, prêt à embrasser la souffrance qui s’est déversée sous forme de larmes dans une étreinte : Giorgio Panariello.

« 10 jours après avoir accouché, en raison d’engagements professionnels que j’avais pris, je suis montée dans un avion avec Isàl pour l’Italie (…) J’arrive sur le plateau d’une publicité. Dans le camping-car qui servait de cabine d’essayage, on m’apporte des vêtements à essayer. Je les passe tous en revue et pas un seul ne me convient. Je veux dire, pas un. Sans m’en rendre compte, sans pouvoir me contrôler, j’ai fondu en larmes si fort que tout le monde peut m’entendre », a confié l’actrice, réservant les plus belles paroles à l’acteur toscan : « Je ne l’oublierai jamais. Giorgio Panariello a joué avec moi sur ce plateau. Il arrive, me serre dans ses bras et me chuchote de si belles paroles dont je me souviendrai toujours. L’étreinte de Giorgio était comme celle d’une mère, la même étreinte qui me donne envie de me donner quand je regarde certaines apparitions du passé ».

Que s’est-il passé sur ce plateau alors ? « Ce qui se passe dans la vie de toutes les femmes », a expliqué Vanessa : « Parfois, vous prenez du poids, parfois vous en perdez. Un mois tu es au régime et tu veux perdre ces trois kilos, un autre mois tu te sens bien dans ta peau. Nous sommes des femmes, c’est ainsi que fonctionne notre corps. C’est naturel, il faut l’accepter et surtout le respecter. Personne ne peut ni ne doit te juger. »

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