Elisa est légère, Emma surprenante, Lorena Cesarini révélation : les looks du deuxième soir

regarde le regard

Brio et envie de se faire remarquer ont caractérisé les looks des protagonistes du deuxième rendez-vous du Festival


Les protagonistes de cette deuxième soirée donnent bien plus d’inspiration que leurs confrères qui les ont précédés : aujourd’hui il y a plus de couleur dans les regards apparus en haut du fameux escalier et montés sur scène avec des détails qui expriment le désir d’être remarqués même pour un certain style.

Lorena Cesarini entre en timide chef d’orchestre à côté d’Amadeus et, sortie après sortie, elle la trouve de plus en plus décontractée et de plus en plus élégante : du doré au fleuri en passant par l’imprimé rugissant, chaque robe se porte avec une allure qui ne sera pas une professionnel sur les podiums, mais cela contribue tout de même à en faire une révélation. Elle surprend également Emma qui donne une nouvelle image d’elle-même, plus mature, adulte, consciente de sa féminité et généreuse en montrant avec grâce son décolleté et sa cuisse voilée en collant. Elisa frappe par une image raffinée sans fioritures inutiles, belle dans la pureté du blanc. Et ça frappe aussi, mais d’une toute autre manière, Irama qui, à la place d’une chemise, choisit de porter quelque chose qui semble à mi-chemin entre un napperon tricoté par sa grand-mère et un filet de pêche…

Saint Jean. On dirait une boîte à fards à joues avec toutes ces nuances de rose en mouvement. À côté d’Amadeus, ce fut un triomphe exagéré. Amusez-vous, mais c’est trop. Niveau 5.

Lorena Cesarini. Envoûtante dans la première robe couleur or portée avec l’émotion d’une débutante. Elle sourit avec simplicité, est émue et la regarder est un plaisir. Sur elle, l’imprimé tigre est également domestiqué. Votez 9.

Giovanni Truppi. Un débardeur noir comme s’il était à la maison lors d’une soirée familiale solitaire au cours de laquelle, s’ennuyant, il prend une guitare et chante. Dommage qu’il y ait 10 millions de personnes pour le voir. Et ce n’est pas beau à voir. Niveau 4.

Les Vibrations. Le 4 n’est pas pour la veste qui dans l’ensemble aurait passé, mais pour cette chemise déboutonnée dans le dos qui montre des chaînes pendantes malvenues.

Emma. La robe qui dévoile une cuisse et les collants brodés sont très classes. Le décolleté est au moins aussi important que le collier qu’elle porte. Gracieuse aussi Francesca Michielin qui la dirige avec une robe rappelant celle portée l’an dernier par la chanteuse en compétition. Bravo, c’est comme ça : une robe peut aussi être réutilisée lors d’occasions importantes, surtout quand elle est si belle. Ensemble, c’est un 8.


Sanremo 2022, les looks de la deuxième soirée

Matteo Romano. Il est le plus jeune des chanteurs de la compétition et il semble qu’on voulait lui donner un look qui ferait de lui des pairs de ses collègues. Il est temps de grandir. Niveau 5.

Iva Zanicchi. Il avait dit que le sien serait un look sobre mais élégant : une promesse tenue. Professionnel du style aussi. 7e année.

Ditonellapiaga et Donatella recteur. Quelle énergie, messieurs. Et quel regard ! Du blanc qui trouve du noir dans une géométrie de lignes qui correspond parfaitement à deux femmes qui ne se contentent pas de marcher sur cette scène : elles la dominent. Votez 9.

Élisa. Retour à l’Ariston, comme il y a 22 ans, en blanc. Ensuite, Luce était les paroles de la chanson qu’elle a apportée à la course et lui a valu la victoire. Aujourd’hui Luce, c’est elle, vêtue de la simplicité d’une blancheur qui sert à tout illuminer. Et dire que c’est la classe. Votez 10.

Fabrice Moro. Une jolie robe, sans aucun doute. Mais rien de plus. 6.

Tananaï. Avec des tennis ? Matteo Berrettini ne les portait pas hier, maintenant il les porte et devrions-nous faire comme si de rien n’était ? Non. Cela suffit pour que ce soit un 4.

Irama. On dirait un filet de pêche, mais peut-être s’agit-il plutôt d’un napperon, celui fabriqué par les grands-mères et posé sur la bonne table du salon. Cependant, pas une chose avec laquelle se présenter à Sanremo, allez. Niveau 4.

Aka 7even. Un papier peint vestige de la dernière rénovation de la chambre où personne ne sera jamais hébergé et emballé comme une tenue sobre sobre. Le motif floral est joli, mais les yeux sont touchés à force de le regarder. Niveau 5.

Highsnob et Hu. Noir total (bottines à part) l’un, blanc total l’autre. Deux blocs qui semblent ne pas communiquer, mais qui finissent par s’accorder. Note 6.


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