Le bracelet électronique pour les violents à l’égard des femmes : peines aggravées et patrouilles sous la maison

Nouvelles mesures

Parmi les innovations les plus importantes figure le grand retour du bracelet électronique et la poursuite des crimes passibles de poursuites sur plainte


Le gouvernement lance un nouveau projet de loi contre les violences faites aux femmes. Les mesures, souhaitées et approuvées par les ministres de l’Intérieur Luciana Lamorgese, la juge Marta Cartabia, ainsi que leurs collègues Maria Stella Gelmini, Mara Carfagna, Elena Bonetti et Erika Stefani, apportent des modifications dans divers domaines, notamment le code de procédure pénale. La mission est de lever les barrières pour protéger les femmes victimes de violences basées sur le genre et de resserrer davantage le cordon autour des hommes accusés de harcèlement ou de mauvais traitements. Parmi les innovations les plus importantes figure le grand retour du bracelet électronique, qui existait déjà par le passé. Instauré avec la réforme du code rouge, il était censé servir à surveiller les personnes visées par une interdiction d’approche et faisant l’objet d’une enquête ou accusées de harcèlement, de mauvais traitements, de blessures graves, de tentative de meurtre. Le problème est que ce moyen de dissuasion n’a jamais été à la disposition de l’autorité judiciaire et qu’il n’a donc jamais été possible de l’utiliser. Alors à quoi ça sert maintenant ? Le Gouvernement assure qu’il n’y aura pas de problème pratique, rappelant que l’utilisation de ces dispositifs de télécommande ne sera plus soumise à la clause de vérification de leur disponibilité. Désormais il en existe et le problème de la pénurie qui limitait leur utilisation serait donc surmonté. Mais voyons quelles sont les actualités du Ddl contre les violences faites aux femmes.

  • Bracelet électronique
  • Nouvelle hypothèse d’arrestation (même sans flagrant délit)
  • Surveillance dynamique des personnes offensées
  • Augmentation du pénis
  • Procédure d’office
  • Aide économique aux sinistrés

Projet de loi contre les violences faites aux femmes : le bracelet électronique

Par conséquent, en supposant que les hommes accusés de violence sexiste seront contrôlés à distance avec l’utilisation du bracelet, les portes de la prison pourraient être ouvertes au suspect qui viole la restriction en cassant ou en endommageant le support électronique. Cela s’appliquera dans tous les cas où le procureur décidera d’utiliser le système de télécommande : non seulement en cas d’assignation à résidence, mais aussi face à la disposition d’éloignement du domicile familial ou l’interdiction d’approcher la personne lésée. Précisément à l’occasion de ces deux précautions (retrait et interdiction d’approche), le bracelet électronique peut être appliqué devant lequel, s’il n’y a pas de consentement du suspect, le procureur pourrait demander au juge des mesures restrictives encore plus sévères, comme la maison arrestation ou même prison.

Projet de loi contre les violences faites aux femmes : nouvelle hypothèse d’arrestation

Amendement également à l’article 384 du code de procédure pénale, qui établit comment, en l’absence de crime flagrant, si une personne est fortement soupçonnée d’un crime et qu’il existe un danger d’évasion, la « détention » peut être déclenchée, en cas des délits pour lesquels la loi prévoit la peine d’emprisonnement à perpétuité ou d’emprisonnement d’au moins deux ans au moins et de six ans au plus.
Une intégration est faite à cette règle, ainsi le procureur peut également demander l’arrestation de ceux qui sont « sérieusement soupçonnés d’un des crimes » de maltraitance dans la famille, d’atteintes à la personne et de harcèlement.

Ddl contre les violences faites aux femmes : encadrement dynamique

A la suite d’une plainte ou d’une plainte dans le cadre de violences conjugales, « si des éléments concrets et pertinents de danger de réitération du comportement ressortent des premières investigations », les forces de sécurité publique peuvent saisir le préfet, qui peut adopter « des mesures de surveillance dynamique, pour être soumis à un examen trimestriel, pour protéger la partie lésée ». Cela signifie que le préfet pourra recourir à la police pour effectuer des contrôles réguliers dans les zones où la femme est potentiellement en danger.
Par ailleurs, les peines prévues pour les délits de coups, blessures, menaces, intrusions et dégradations « si le délit est commis, dans le cadre de violences domestiques, par une personne déjà prévenue » augmentent. De cette manière, certaines dispositions sont renforcées, comme l’avertissement du questeur qui, s’il est violé, aggravera la situation du harceleur présumé.

En outre, dans le cas de délits tels que les abus dans la famille, le procureur pourra procéder d’office. Cela signifie que lorsque les policiers ou les carabiniers se retrouvent au domicile d’une femme battue par son mari ou son petit ami, ils n’auront plus besoin d’un procès pour se déplacer. Ils pourront le faire en toute autonomie, sans plus perdre de temps.

Enfin, comme c’est déjà le cas pour le crime d’extorsion, il y aura une aide financière immédiatement dans la phase d’enquête de la victime. Les femmes pourront obtenir un tiers de la rémunération totale. « Je pense que c’est un grand pas en avant, c’est une grande aide pour les femmes qui ont été victimes de violences, qui souvent ne se présentent pas parce qu’elles sont dans une situation économique difficile », a déclaré la ministre Lamorgese.


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