Le paquet de cigarettes à 10,50 euros en 2023 puis à près de 11 euros en 2025

Avec l’indexation de l’inflation, le prix des paquets de cigarettes augmente. Selon nos recherches, le prix du tabac connaîtra une première hausse de 0,50 euro d’ici 2023 et une hausse supplémentaire en 2025 de 0,35 euro d’ici 2025.

Après deux années de croissance régulière, le coût des cigarettes « va augmenter comme l’inflation », a annoncé lundi la Première ministre Elisabeth Borne sur BFMTV/RMC avant l’annonce du projet de budget 2023.

Selon nos données, les paquets de cigarettes subiront deux hausses : une première en 2023, autour de 0,50 euro, et une autre en 2025, qui sera de 0,35 euro. Le gouvernement ne prévoit pas d’augmenter le prix en 2024.

En moyenne, le coût des cigarettes en France est d’environ 10 euros, si l’on se base sur la dernière hausse de prix intervenue en novembre. Un paquet de Marlboro coûte 10,50 euros. Lorsque les augmentations seront en place, le prix sera de 11,35 euros.

« J’affirme que le coût de ce paquet […] augmentera comme l’inflation. Il est assez curieux que l’augmentation du prix des cigarettes soit inférieure à l’inflation  » cela pourrait signifier que  » finalement à long terme, le prix va baisser « , a déclaré Elisabeth Borne ce lundi. « Compte tenu des risques du tabac pour la santé, je crois que c’est plus logique et c’est pourquoi nous avons décidé d’adapter le prix du paquet de cigarettes à l’inflation », selon la Première ministre.

Les buralistes commencent à s’inquiéter

Réduire la consommation de tabac Pour réduire la quantité de tabac consommée, le gouvernement a augmenté fréquemment la fiscalité, à partir de 2018 et jusqu’en novembre 2020 10 euros pour 20 cigarettes. Le taux de taxation a été abaissé et un gel a été observé en 2021 et 2022. Les buralistes étaient « inquiets » de la possibilité de voir la taxe sur le tabac augmenter.

Pour le président de la Confédération des buralistes, Philippe Coy, toute augmentation devrait être « très modérée, autour de 20 centimes par an », a déclaré M. Coy. M. Coy avait demandé « une vision de la taxe dans le temps, comme lors des cinq années précédentes », ce qui permettrait aux professionnels « de guider le navire et de découvrir la bonne direction ».

En France, environ 24 500 buralistes sont dépendants du monopole de la vente du tabac qui représente 60 à 80 % de leurs revenus selon la Confédération des buralistes.

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