Le travailleur est en arrêt maladie mais va voir la Fiorentina-Juventus. Licencié mais le juge le réintègre

Le travailleur est en arrêt maladie mais va voir la Fiorentina-Juventus.  Licencié mais le juge le réintègre
Florence, stade A.Franchi, 30.11.2021, Fiorentina-Sampdoria, photo Lisa Guglielmi. Copyright Labaroviola.com

La Fiorentina a battu la Juventus 2-0 avec des buts de Duncan et Gonzàlez. C’était le 21 mai 2022, le dernier de la Serie A, et avec cette victoire au Franchi de Florence, Viola, en plus de battre ses rivaux Bianconeri, a conquis l’Europe en accédant aux préliminaires de l’UEFA Conference League. Une joie pour les fans de Ligliati.

Parmi les spectateurs de cette soirée (coup d’envoi de 20h45), il y avait aussi un ouvrier qualifié de 40 ans d’Arezzo, qui lui a cependant coûté son licenciement. Il a été mis au chômage par son entreprise parce qu’il était « malade » à ce moment-là.

Le fait d’être allé au stade a été considéré comme incorrect et selon l’employeur, le comportement était passible de mesures disciplinaires de manière rigoureuse, conformément à l’article 18 de la loi n. 300 de 1970. Le carton rouge est donné : expulsion. Selon la contestation, le salarié à l’occasion de l’événement sportif s’est rendu à Florence en voiture – lui au volant – en compagnie d’un ami et des témoins qui l’ont vu l’ont décrit « en parfaite condition physique, sans aucune souffrance apparente ».

Et encore : « Il a été vu joyeux et marchant vite et avec aisance ». « Des circonstances factuelles indiquées ci-dessus – l’entreprise en a déduit – des soupçons légitimes et fondés sont déduits sur la non-authenticité de son absence pour cause de maladie et du certificat médical envoyé à l’entreprise ».

Pas du tout, établit la sentence du juge du travail d’Arezzo. Six mois après le match et le licenciement qui en a résulté, le juge Rispoli avec une condamnation du 8 novembre rend inutile la disposition et ordonne à l’entreprise de réintégrer le travailleur, avec le paiement des salaires mensuels impayés (cinq) et le paiement des cotisations, en plus des frais de justice. Demande du travailleur « fondée » et donc acceptée ; expulsion de l’employé « illégitime ».

Mais quelle est la raison invoquée par le juge ? En attendant, il n’est pas du tout prouvé que l’absence du travail du travailleur n’est pas « réelle », selon la sentence. Il existe des certificats médicaux qui ont valeur d’acte public, observe Rispoli, « et contre lesquels aucune plainte en faux n’a été portée ». Ainsi, jusqu’à preuve du contraire, il n’y a aucune raison de douter que l’absence au travail était due à une lombalgie (sciatique).

Le travailleur ne peut pas non plus être accusé d’avoir aggravé ce problème en se rendant au stade, étant donné qu' »il a repris le travail à la date initialement prévue pour la fin de sa maladie ». Par conséquent, le transfert à Artemio Franchi n’a pas nui à son état de santé. En outre, la sentence précise, en faveur du salarié : « Il s’est rendu pour assister à la manifestation sportive à un moment où il n’était pas disponible pour la visite fiscale, exprimant ainsi pleinement son droit de libre circulation assuré à tout citoyen qui n’en est pas bénéficiaire. de mesures restrictives prononcées par l’autorité judiciaire ».

Il n’était pas assigné à résidence pour cause de maladie. Enfin, le juge exclut qu’il y ait un aspect de « non-respect de l’obligation de bonne foi et d’équité » par chaque salarié envers l’employeur « puisqu’il n’y a pas d’obligation de repos absolu en attendant la maladie s’il n’est pas soumis à prescription médicale (avec la limite de l’aggravation coupable de son propre état morbide), et le travailleur malade n’est pas non plus exclu de l’exercice d’une activité récréative ».

Pour le fan worker une belle revanche. Mis hors d’équipe par son patron, il a trouvé un emploi, à durée déterminée dans une autre entreprise, donc la phrase précise que l’employeur précédent doit payer la différence économique. Ce qui est plus important, c’est que le verdict – aussi contestable soit-il – oblige le travailleur à reprendre son poste. Il a été signalé le Courrier d’Arezzo

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