En Suède, un résultat historique de l’extrême droite

Face à face en Suède entre les deux coalitions de centre-gauche et de centre-droit dans un important tour électoral qui a vu 7,8 millions de personnes prétendre au renouvellement des 349 sièges du Riksdag. A l’issue des urnes, les premiers sondages sortie des urnes récompensent les sociaux-démocrates de la première ministre sortante Madgalena Andersson, en tête avec 29,3% des voix. Elle est suivie, mais avec un résultat historique, par l’extrême droite emmenée par Jimmie Akesson à 20,5 %, qui dépasse également les modérés d’Ulf Kristersson, à 18,8 %. Le parti en Europe est membre des conservateurs, le parti européen dirigé par Giorgia Meloni.

Le résultat des élections en Suède

En additionnant les voix des partis de la coalition, le camp de gauche a un léger avantage (environ 50 %) sur la droite (48 %). Négociations et recherche de compromis attendent le vainqueur, appelé à donner vie à une coalition solide dans ce qui s’annonce serré. Andersson, la première femme Premier ministre depuis la démission surprise de Stefan Lofven l’an dernier, à la tête d’un gouvernement minoritaire, est très populaire et jouit d’une grande confiance des électeurs. Les partis de centre-gauche qui pourraient le soutenir, en revanche, n’apparaissent pas si compacts de l’extérieur.

Les sociaux-démocrates font campagne sur une plate-forme qui vise à améliorer la qualité de l’État-providence suédois, à se convertir à une utilisation plus intensive des énergies renouvelables et à lutter contre la criminalité. Son rival Kristersson promet des réductions d’impôts, de meilleures écoles, plus d’énergie nucléaire et la lutte contre la violence des gangs. Problèmes mis en évidence par la montée des démocrates suédois d’extrême droite qui ont centré la campagne électorale sur des questions telles que l’immigration, la loi et l’ordre.

Le portrait-robot du parti allié de Giorgia Meloni

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