le coming out du porte-parole de la FIFA au Qatar

« Je suis ici au Qatar et je suis gay. » Le coming out vient du chef des médias de la Fifa, Bryan Swanson en marge de la conférence de presse du président du football mondial Gianni Infantino à la veille de la Coupe du monde.

Lors de la conférence, Infantino a défendu le choix d’accueillir la compétition au Qatar et a répondu à la polémique sur la situation des droits de l’homme et de la communauté LGBTQ dans le pays du Golfe. « J’ai vu beaucoup de critiques sur Gianni Infantino depuis qu’il a rejoint la FIFA, en particulier de la part de la communauté LGBTQ », a déclaré Swanson. « Je suis assis ici dans une position privilégiée sur la scène mondiale en tant qu’homme gay ici au Qatar.
Nous avons reçu l’assurance que tout le monde est le bienvenu et je pense que tout le monde sera le bienvenu à cette Coupe du monde. »

L’ancien ambassadeur de l’équipe nationale du Qatar et de la Coupe du monde, Khalid Salman, a suscité l’indignation au début du mois après avoir qualifié l’homosexualité de « dommage mental » dans une interview accordée à la chaîne de télévision allemande ZDF. Swanson, qui a rejoint la FIFA l’année dernière après près de deux décennies chez le diffuseur britannique Sky Sports, a insisté sur le fait qu’Infantino était un allié fidèle pour les causes LGBTQ. « Ce n’est pas parce que Gianni Infantino n’est pas gay qu’il s’en fiche. Il s’en soucie. Vous voyez le côté public. Je vois le côté privé », a déclaré Swanson. « Nous en avons parlé à plusieurs reprises. J’ai beaucoup réfléchi à l’opportunité de le mentionner (parler de son orientation sexuelle), mais j’en suis convaincu. À la FIFA, nous nous soucions de tout le monde. Nous sommes un groupe inclusif organisation. J’ai un certain nombre de collègues homosexuels. Donc, assis ici, je suis pleinement conscient du débat et je respecte pleinement le droit de chacun et les opinions de chacun de penser différemment. Je comprends. Mais je sais aussi ce que nous pensons parce que et quand (Infantino) dit nous sommes inclusifs, il le pense vraiment », a-t-il conclu.

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