Femme
L’adolescence amène le besoin d’une comparaison différente entre les enfants et les parents : voici la bonne façon d’y faire face
je ferais Parents c’est sans doute le métier le plus difficile du monde, pour lequel il n’y a ni manuels ni écoles, mais on est obligé d’apprendre sur le tas et de grandir avec ses enfants, avec patience et humilité. A la naissance d’un enfant, surtout s’il s’agit du premier, chacun est confronté à ce nouveau rôle de parent avec son vécu personnel, son vécu d’enfant d’abord, mais aussi par rapport à l’autre rapports dans lequel il est impliqué. Chacun apporte donc sous cette apparence ce qu’il est et ce qu’il a, ses idéaux, ses manières de faire. Mais alors de l’autre côté il y a le fils de chair et de sang, qui est une personne en soi, complètement nouvelle, avec un grand besoin d’être guidé, choyé et conseillé par ses parents, mais qui développe inévitablement ses aptitudes, ses goûts, sa des idées…
C’est pourquoi ces fatigants naissent souvent conflits entre parents et enfants, conflits dont la fréquence et l’intensité augmentent lorsque le « poussin » devient un « aigle », à mesure qu’il grandit et veut vivre ses propres expériences de vie. Comme le déclare la psychologue sur son blog Frances Paoletti, il s’agit de « sains conflits » entre parents et enfants, grâce auxquels, avec la certitude de part et d’autre du profond bien mutuel, on tente de définir ses limites. Et cela s’applique principalement aux enfants, mais aussi aux parents ! Dans le période d’adolescenceles querelles entre parents et enfants sont généralement à leur comble. Toute personne ayant des ados – ou même essayant simplement de repenser à l’époque où nous étions – connaîtra bien les grands claquements de porte, les larmes sans fin, les amours aussi intenses que courtes, la musique tournée à un volume fou, le ‘je je te déteste » et « je t’aime » dit avec une telle simplicité ; les délires de toute-puissance et les peurs qui deviennent des insécurités chroniques ».
Que se passe-t-il pendant l’adolescence ?
Encore le psychologue Paoletti : « L’adolescence est l’une des périodes de la vie où il y a plus transformations, car il y a le passage de l’enfance à l’âge adulte. Le garçon est confronté à toute une série de changements : des modifications physiques, qui concernent le corps et la sexualité, et des modifications psychologiques. Un autre changement important concerne l’aspect relationnel. Les amis, le groupe de pairs, dans cette période jouent un rôle fondamental, très différent de ce qu’ils ont eu les années précédentes et auront à l’avenir. À travers le groupe, vous vivez les émotions liées à sexualité, à la coopération et à la concurrence ; les pairs permettent la comparaison et/ou l’identification ».
Dans ce panorama en constante évolution dans lequel les adolescents sont immergés, la manière dont la vie est vécue change également. famille. Avant, en effet, durant l’enfance, les parents devaient assurer la proximité et l’attention, maintenant à l’adolescence, c’est le contraire qui est recherché pour l’éloignement, l’autonomie et l’indépendance. les rôles changent et chacun doit revoir sa position ; c’est pourquoi des frictions et des malentendus surgissent souvent. Le texte de P. Gambini, Psychologie de la famille (Milan 2007) nous vient en aide : « Les adolescents veulent devenir de plus en plus indépendants, mais ressentent en même temps le besoin d’être protégés : ils revendiquent les privilèges de l’âge adulte, mais évitent la responsabilité . Parallèlement, les parents sont prêts à considérer leur fils adolescent comme un adulte lorsqu’il s’agit de lui rappeler ses responsabilités, mais ils continuent à le voir comme un enfant alors qu’il s’agit plutôt de lui reconnaître ses nouveaux droits ». , c’est dans cette redéfinition des rôles que surgissent les conflits. Comment les traiter ?
Comment gérer les conflits avec les adolescents
La famille est le lieu protégé et privilégié de l’expérimentation. C’est pourquoi il est important de jouer au « travail d’équipe », d’apprendre à écouter les autres, à respecter leurs espaces et leurs rôles, à s’entraider. Même si nous sommes parents, nous n’avons pas la vérité dans nos poches. Chacun a son propre chemin de vie et il est juste que les enfants fassent aussi leurs propres choix et erreurs, expérimentant progressivement des choix toujours plus importants. C’est ainsi que, lentement, on devient adulte.