Comment ça s’est terminé avec les affiches de choc anti-avortement contre la pilule Ru486

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À Milan, l’affichage a été supprimé après les protestations des citoyens, des associations de défense des droits des femmes et des politiciens. Blitz à Gênes par Non una di less


La contestation est partie de Milan, puis s’est étendue progressivement à Rome, Vérone et d’autres villes d’Italie où l’énième avait fait son apparition. manifeste choc de l’association Pro Vita e Famiglia contre le droit à l’avortement. Cette fois, l’affiche montrait une femme allongée sur le sol, les yeux fermés, à côté d’une pomme croquée, référence au fruit empoisonné de Blanche-Neige et à la pilule abortive Ru486 comparée à un poison.

La municipalité de Milan a fait enlever la maxi affiche est apparue à l’angle de via Vigoni et via Mercalli, après de nombreuses protestations de citoyens, d’associations de défense des droits des femmes et d’hommes politiques.

« Sur mon corps je décide »: la réponse à Gênes au manifeste anti-avortement

À Gênes, les militants de Non una di Meno ont pris de la peinture et du pinceau et ont répondu à l’affiche en supprimant la phrase « Accepteriez-vous jamais du poison ? Arrêtez la pilule abortive Ru486 met en danger la santé et la vie d’une femme et tue son enfant dans le ventre de sa mère », ajoutant en rose : « Je décide de mon corps ».

« La ville et l’espace public ne sont pas la vitrine privée de ceux qui ne supportent pas le principe simple que chacun décide de son corps et de sa vie. Le poison, c’est l’association Pro Vita qui avec ses campagnes de désinformation pense pouvoir dire ce qu’elle veut sur l’avortement et la contraception », ont écrit les militants sur Facebook, publiant également une vidéo de leur blitz.

La campagne du mouvement ProVita et famille s’en prend à nouvelles directives du ministère de la santé (« sur la base de preuves scientifiques », avait réitéré le ministre Speranza) pour l’utilisation de la pilule abortive Ru486 qui prévoit l’interruption volontaire de grossesse avec méthode pharmacologique en hôpital de jour et jusqu’à la neuvième semaine.

Qu’est-ce que Ru486

Le Ru486, rappelle l’association Luca Coscioni, est un antiprogestatif de synthèse utilisé comme médicament (en association avec une prostaglandine) pour induire l’interruption de grossesse pharmacologique. Le médicament, qui se prend par voie orale, n’a été introduit en Italie qu’après une longue bataille radicale en 2009.

Par rapport aux méthodes d’avortement traditionnelles (avortement par aspiration par exemple), le Ru486 présente les spécificités suivantes :

  • ne nécessite pas de chirurgie et d’anesthésie;
  • il ne rend pas l’hospitalisation indispensable d’un point de vue clinique (ce qui est pourtant exigé par la loi dans certains états)
  • elle n’entraîne pas les risques liés aux éventuelles complications de la chirurgie (rupture de l’utérus, lacérations du col de l’utérus, hémorragies, etc.) ;
  • il peut être utilisé dans les premières semaines de grossesse, alors que l’aspiration est généralement pratiquée après la 7e semaine (l’arrêt du développement de l’embryon à un stade plus précoce a le double effet d’interrompre la grossesse à un moment où le statut de personne est difficile à maintenir et réduire les complications pour la femme).

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