Dépression nerveuse, reconnaissez-la et traitez-la

Femme

Il n’y a pas cliniquement de pathologie portant ce nom, mais la dépression peut aussi se cacher parmi les symptômes. Voici comment réagir


De nombreuses personnes se sentent fatiguées, stressées, ne contrôlent plus leur vie et attribuent ces symptômes à la soi-disant dépression nerveuse. Cette définition a été introduite au 19e siècle par un neuropsychiatre américain (G. Miller Beard) pour désigner une affection envahissante caractérisée par une fatigue chronique et un handicap, mais aujourd’hui elle ne trouverait plus de confirmation. C’est ce que disent les psychologues Bureau Con.Te à Turin, qui apprécient la nécessité de démystifier le « mythe » sur les dépressions nerveuses. En fait, cette définition ne serait pas attribuable à une pathologie clinique, ni à un réel malaise psychique mais plutôt à une sensation générale d’épuisement et de fatigue dans la réalisation des activités quotidiennes, accompagnée d’un besoin chronique de repos plus que d’habitude. Cette condition est de plus en plus répandue chez de nombreuses personnes et est le résultat d’un mode de vie plus mouvementé et stressant dans lequel nous sommes tous plongés.

Symptômes d’épuisement

Rassurez-vous donc : si vous ressentez un état général de fatigue et faiblesse physique et mental, vous n’êtes pas malade. Ce que je pouvais plutôt percevoir c’est :

  • fatigue mentale
  • faiblesse physique
  • douleurs généralisées
  • difficulté à se détendre
  • vertiges
  • extrasystole
  • maux de tête fréquents
  • Difficulté à dormir
  • faible capacité à ressentir des émotions agréables
  • irritabilité.

Si cet ensemble de symptômes vous accompagne, peut-être que vous souffrez cliniquement d’un état dépressif ou d’un trouble anxieux, avec lesquels une dépression nerveuse a certains symptômes en commun : apathie, apathie, manque d’énergie, faiblesse musculaire, manque de joie de vivre, apathie à démarrer la journée, difficulté à gérer et à réaliser les activités habituelles, tristesse et mélancolie, anxiété, crises de panique, somatisations et symptômes typiques du stress.

Les causes de la dépression nerveuse

Selon l’étude Con.Te, il n’est pas facile d’identifier une cause précise dans les situations de dépression nerveuse. Tout dépend des compétences de adaptation du sujet, de la résilience individuelle, de la capacité d’adaptation dans des situations stressantes, du réseau de soutien environnant et enfin, de la capacité personnelle d’attribuer des significations (positives ou négatives) aux circonstances et aux événements qui surviennent dans sa vie. Dans tous les cas, lorsqu’il y a une surcharge de stress (physique, cognitif, émotionnel, psychologique) les symptômes d’épuisement peuvent se manifester et activer un cercle vicieux : à la longue, en effet, des expériences d’impuissance profonde, de fatigue, d’insatisfaction, la frustration, la fragilité peuvent surgir émotionnellement et peuvent même affaiblir le système immunitaire, avec toutes les conséquences que cela entraîne. Tout cela, en fait, se nourrit de lui-même avec la sensation de « descendre de plus en plus bas ».

Surmonter une dépression nerveuse

Bien qu’il ne s’agisse pas d’une affection cliniquement reconnue, la dépression nerveuse peut être traitée et surmontée. La première chose utile est sans aucun doute le soutien psychologique, qui aide à reprendre conscience de ses propres ressources, en remontant avec les circonstances de stress ; elle permet alors d’identifier des solutions alternatives pour mieux gérer les événements stressants de la vie quotidienne et crée un contexte dans lequel prendre soin de soi, qui est déjà une première « drogue » de bon augure.

En plus de cela et en complément d’une thérapie psychologique, il peut être utile de vaincre l’épuisement nerveux :

  • pratiquer une activité motrice (individuelle ou en groupe) agréable et cohérente avec ses possibilités actuelles, tant physiques que mentales,
  • faites attention au plaisir que vous ressentez lors des différentes activités qui se déroulent au cours de la journée
  • mettre l’accent sur ce qui nous rend calmes, heureux et amusants
  • recommencer à faire ce qui nous allège, avec des objectifs minimaux et réalistes.
  • identifier un passe-temps que nous avons toujours aimé, mais que nous avons cessé de pratiquer ou que nous n’avons jamais pu pratiquer.

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