deux morts et six blessés

Mourir à l’école sous les coups d’une arme à feu : c’est encore arrivé, pour la énième fois, aux USA. Un ancien élève, Orlando Harris, 19 ans, a ouvert le feu dans le lycée de St Louis, Missouri, tuant deux personnes et en blessant sept autres. Le garçon est entré dans l’école peu après neuf heures du matin et aurait crié : « Vous allez tous mourir ». La police est arrivée sur les lieux vers 9h15 et une fusillade s’en est suivie avec Harris qui, abattu, a été transporté à l’hôpital où il a été déclaré mort.

La fusillade au lycée St Louis

Orlando Harris, 19 ans, a obtenu son diplôme d’études secondaires l’an dernier : il n’avait pas de casier judiciaire et il n’y a aucun soupçon d’un éventuel mobile de la fusillade, du moins selon les informations dont disposait la police à l’époque. Le jeune homme aurait eu des problèmes psychiatriques. Harris a été tué par la police après un échange de coups de feu de deux minutes. Les victimes ont été identifiées comme étant une femme de 61 ans, l’enseignante Jean Kirk Kuczka, mère de cinq enfants, ancienne vedette du hockey chez les jeunes, dont tous se souviennent aujourd’hui pour sa gentillesse, et l’étudiant de 16 ans Alex Bell.

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Les victimes

Sept autres personnes ont été blessées et emmenées dans des centres de santé. Quatre étudiants ont été blessés par balle ou contusionnés, deux ont eu des contusions et un a eu une cheville cassée.

L’alarme s’est déclenchée vers 9 h 10, heure locale, au Central Visual and Performing Arts High School. Lorsque la police est arrivée sur les lieux, les étudiants qui fuyaient l’établissement ont signalé qu’une personne tirait à l’intérieur. Une fille terrifiée a déclaré qu’elle s’était retrouvée face à face avec Harris avant que son arme ne se coince et qu’elle ait pu s’enfuir. L’agresseur et les policiers ont échangé des coups de feu. Harris a été blessé et transporté à l’hôpital, où il est décédé plus tard.

On ne sait pas comment Harris a réussi à entrer dans le bâtiment, qui a des gardes de sécurité, des portes verrouillées et des détecteurs de métaux.

Armes faciles aux États-Unis

Harris avait une arme à feu et près d’une dizaine de cartouches. La fusillade de lundi dans une école était la 40e cette année aux États-Unis avec des morts ou des blessés, selon un décompte de Education Week, le nombre le plus élevé depuis que l’agence a commencé à surveiller les fusillades en 2018.

Ces dernières années, les fusillades dans les écoles se sont multipliées aux États-Unis, avec des incidents tels que la fusillade à l’école primaire de Sandy Hook en 2012, qui a fait 26 morts, et la fusillade de Robb Elementary à Uvalde, qui a fait 19 morts et deux enseignants. Lors du point de presse quotidien, la porte-parole de la Maison Blanche, Karine Jean-Pierre, a envoyé un message au Sénat américain (avec une majorité de démocrates, qui n’ont pas assez de sièges pour adopter des initiatives de contrôle des armes à feu) pour opposer son veto aux fusils d’assaut. « Chaque jour où le Sénat omet d’afficher une interdiction des armes d’assaut sur le bureau du président (pour signature) ou attend de prendre d’autres mesures de bon sens, c’est un jour de retard pour nos familles et nos communautés touchées par la violence des armes », a déclaré Jean-Pierre. .

En juillet dernier, la Chambre des représentants américaine contrôlée par les démocrates a soutenu une initiative visant à interdire les armes d’assaut aux États-Unis, mais elle a été rejetée au Sénat. Les États-Unis ont adopté un veto fédéral sur les armes d’assaut en 1994, mais il a expiré en 2004 sans être renouvelé par le Congrès.

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