Dix règles pour survivre aux crises de colère de votre enfant (et grandir avec)

Femme

Comprendre la raison et la nature des crises de colère est la clé de tout : alors les aborder avec empathie et fermeté


Quiconque est parent le sait : outre la joie de voir grandir le fruit de son amour, se réjouir de sa progression, se sentir complètement entiché de ses sourires, il faut certainement aussi composer avec ses caprices. Qu’arrive-t-il à notre enfant lorsqu’il se transforme en un petit monstre hurlant et désobéissant ? Comment gérer ces moments de désobéissance absolue ?

En attendant, gardons toujours à l’esprit que par caprice l’enfant veut nous montrer quelque chose inconfort ou l’un de ses besoin particulier. Si nous voulons être des dieux parents empathiques et aider notre fils à grandir, nous devons essayer d’entrer dans son monde et comprendre pourquoi il se comporte comme ça. Mais il est aussi important de faire face à ce caprice, de passer la phase critique et peut-être de pouvoir l’habiller pour l’école et de ne pas vous mettre en retard au travail. Voyons donc quelques conseils suggérés par le site Notre fils.

Dix façons de survivre à la colère de votre enfant

1 – Arrêtez les cris : la voix est un guide ferme et sûr

Les enfants ont besoin de grandir en toute confiance règles et de fermeté. C’est pourquoi il est important d’édicter des règles avec des phrases courtes et claires accompagnées de gestes facilement reconnaissables. Cela ne veut pas dire hurler, mais adopter un ton ferme et confiant, décisif, sans altérations de colère ou de désespoir. Le calme est la vertu des forts, rappelez-vous cela.

2 – Encourager un comportement correct, mais sans excès

Lorsqu’un enfant exécute au mieux la règle ou le comportement que nous lui avons indiqué, il est utile de le récompenser, en évitant de punir le mauvais comportement. Mais attention à ne pas dépasser en prix qui, s’ils sont donnés trop facilement, perdent leur valeur gratifiante.

3 – Traitez-le comme un adulte

Cette approche est à la base de la philosophie proposée par le pédiatre Carlos González dans le livre des jalons »Besame mucho”. En fait, de nombreux parents ont tendance à oublier que même un enfant, aussi petit soit-il, est une personne à part entière et mérite le respect d’un adulte. Ainsi, si un adulte s’adonne à lui-même et à d’autres adultes avec des sautes d’humeur et des crises de colère qu’il justifie par la fatigue et le stress, cela doit également s’appliquer aux enfants.

4 – Caprice ou besoin ?

Apprenez à comprendre quand votre enfant fait une crise de colère ou quand il vous demande quelque chose dont il a vraiment besoin. Ce sont de petites nuances dans le son de la voix qu’il faut savoir interpréter : il s’agit parfois de demandes légitimes, comme celle de la nourriture, de la lait maternelou le besoin d’attention, dans d’autres cas cependant, il peut s’agir de demandes moins importantes.

5 – Ne faites pas de caprices

Se laisser aller à un caprice peut conduire à un cercle vicieux. Souvent, ignorer les demandes en cas de crises de colère injustifiées peut être une réponse valable et, en même temps, un choix pédagogique.

6 – Évaluez les comportements et soyez patient

Pour mieux connaître et contribuer à l’éducation de nos enfants, il faut aiguiser son sens de l’observation. De cette façon, il sera possible de mieux résoudre le caprice du moment et il sera même possible d’apprendre à prévenir les mauvaises humeurs et leur dégénérescence en cris et hurlements désespérés.

7 – La réponse aux crises de colère doit être cohérente avec le style pédagogique

Chaque parent choisit sa propre façon d’éduquer son enfant. Avant même de comprendre quelle est donc la bonne réponse à un caprice, par souci de cohérence, il est bon que chaque parent ait une compréhension claire de la manière dont il compte affronter le parcours scolaire avec son enfant.

9 – Comprendre les crises de colère liées à la faim ou au sommeil

Un corps affamé, en particulier chez les enfants, est également affecté hormonalement par le besoin de manger. Le manque de sommeil et le besoin de repos affectent également les émotions au niveau hormonal. Le parent devra donc apprendre à comprendre ces moments et avoir plus de patience lorsque ces malaises surviennent.

10 – N’abusez pas des sucreries pour apaiser les crises de colère. Je suis une épée à double tranchant

Attention à ne pas tomber dans le piège des sucreries : celles-ci peuvent parfois être un câlin bienvenu, mais si elles sont utilisées fréquemment pour apaiser les crises de colère elles peuvent provoquer des hystériques et des drames d’origine « chimique ».

Enfin, rappelez-vous toujours qu’un câlin, un câlin et parler à voix basse à l’enfant sont toujours de bonnes attitudes pour rassurer un enfant en proie à une crise de pleurs. Élever un enfant, c’est marcher avec lui et apprendre lentement à être parent.

[kk-star-ratings align="center" reference="auto" valign="bottom"]

Laisser un commentaire