Enfants et adolescents, stress de la rentrée : comment les aider

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Même les plus petits souffrent de la situation qui est sur le point de changer et du retour imminent à la « normalité » : voyons comment les accompagner dans cette phase


Septembre, les vacances sont finies et (peut-être) on retourne à l’école, après le terrible confinement et l’étrange été 2020. Si le classique « Syndrome de réentrée« , aussi dans enfants quelques perturbations peuvent survenir anxiété causée par la situation qui est sur le point de changer. Ce stress de retour n’est pas toujours négatif, il peut au contraire être un signal qui rappelle à l’enfant la nécessité de se recentrer sur les études et sur les engagements de la vie « ordinaire ». Voyons ce qu’ils sont et comment les traiter.

Enfants et stress au retour de vacances : que se passe-t-il ?

Les enfants entre 6 et 11 ans ils ressentent plus fortement le passage d’une situation où il n’y avait pas d’engagements et de devoirs, tant familiaux que scolaires, à une reprise de vie qui comporte inévitablement des engagements. De plus, cette rentrée scolaire sera particulièrement riche en nouveautés et moins de 11 ans nouveauté ne signifie pas curiosité, mais comme l’affirme la psychologue Maria Malucelli, psychologue, psychothérapeute et professeure de la SITCC (Société italienne de thérapie cognitivo-comportementale) sur InTerris, signifie « instabilité », car jusqu’à 11 ans l’esprit a besoin de ses propres habitudes pour rester calme, le changement et la curiosité viennent plus tard. En été, en effet, les enfants sont généralement laissés libres de se lever et de se coucher plus tard, d’organiser plus librement leurs devoirs, de jouer de longues heures, même en plein air, de vivre avec moins de règles: c’est pourquoi le retour à la normale provoque une sorte de paresse et d’apathie qui annule même l’envie de jouer. Lorsque les parents reçoivent ce signal de leurs enfants, il ne faut pas les effrayer : c’est une sorte de stress du retour à la vie « normale ».

Stress de la rentrée scolaire : comment aider nos enfants

Nous pouvons aider nos enfants. Il existe sans doute un moyen d’aider les tout-petits à faire face à ces états d’esprit, qui sont, comme on l’a dit, physiologiques. Tout d’abord, on peut organiser sa journée en alternant des moments de jeu et des moments d’étude ou de petits engagements domestiques, proportionnés à son âge. Pour le préadolescents et adolescents la situation est différente. En fait, ces gamins vivent la phase où tout ce qui est dit par les adultes est remis en question (comme le rappelle le psychologue Malucelli, le néocortex cérébral met 14 ans à se développer et entre 11 et 14 ans il passe d’une phase d’absolutisme à une phase de probabilité).

Les garçons de cet âge remettent donc aussi en question les principes qui leur ont été proposés en famille, à la recherche de leur propre personnalité et de leur autonomie. Pour eux, donc, la phase de changement que représente le retour à l’école après les longues vacances se caractérise par la curiosité, qui leur donne une charge positive. Il est difficile à ce stade d’intervenir en tant que parents et enseignants, nous devons nous limiter à faire une apparition silencieuse dans leur vie, faite d’écoute et de la plus grande dose d’empathie possible. Pour eux, dans cette période, le plus grand stress vient de devoir se soumettre à des règles et des habitudes qui, si auparavant elles sécurisaient, sont désormais une contrainte. Le retour à l’école pourrait donc signifier un sentiment de contrainte, accru par la prise de conscience de la situation provoquée par la pandémie.

Adolescents, du contrôle à la prudence

Alors que faire pour les ados et les préadolescents ? Instaurer un dialogue à 100% et passer de l’écoute à l’écoute, comme l’affirme Malucelli, car ce n’est qu’ainsi que peut se construire une humanité prudente, en l’aidant à passer du contrôle à la prudence. Aucun adolescent ne veut être contrôlé parce que par nature il est rebelle, mais on peut travailler la prudence, sans lui instiller d’anxiété et de peur, mais en lui faisant comprendre avec joie que la vie d’adulte ne doit pas faire peur, au contraire elle peut donner de la sérénité et bien construit. De cette façon, même nos enfants adolescents pourront revenir à la normale sans anxiété, en surmontant le syndrome de réentrée de la meilleure façon possible.

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