La fente d’Ornella Muti, la grâce de Noemi, l’élégance enjouée de Gianni Morandi : les looks du début de soirée

regarde le regard

Les débuts de la 72e édition du Festival offrent matière à réflexion sur les looks des protagonistes : entre ceux qui sont déjà convaincants et ceux qui sont reportés aux prochaines soirées, voilà comment ça s’est passé selon nous


La première soirée du Festival de Sanremo 2022 restera plus dans les mémoires pour l’émotion de ses protagonistes que pour les vêtements exposés dans un théâtre Ariston qui fait enfin le plein après l’édition de l’an dernier. Si les yeux d’Amadeus et de Damiano David de Maneskin brillaient d’émotion, les regards de ceux qui ont marché sur cette scène aussi. Peu d’exceptions : parmi elles une Noemi éblouissante, protagoniste absolue d’une grâce qui est aussi passée de la mousseline rose poudré qui était un show. Les lunettes d’Ornella Muti ont été appréciées, ce qui en haut de l’escalier proverbial a fait profiter la fente vertigineuse de la robe typique de Sanremo. A noter également Massimo Ranieri et Gianni Morandi, deux géants de la musique italienne qui ont su se distinguer par une élégance qui, précisément parce qu’elle est telle, mérite des éloges.

Amédée. Excité comme si c’était la première fois, ses yeux brillent comme les points lumineux de sa veste. Dans le rôle d’hôte du Festival, il est toujours le même, élégant et brillant. Maintenant, ce n’est pas une question de mode, c’est un style qui peut être aimé ou non. Nous l’aimons, c’est un 8.

Ornella Muti. Elle descend les escaliers dans une robe qui fait d’elle une sorte de sculpture. Et de fait il semble un peu plâtré, même avec le deuxième regard qui dévoile la cuisse avec une fente vertigineuse, mais sans plus. Il ne convainc pas, mais le détail des lunettes qu’il n’abandonne pas est récompensé. Note 6.

Achille Lauro. Le voilà, c’est toujours lui, toujours lui. Cette fois torse nu et pieds nus. Il doit surprendre et peut-être réussit-il. En positif ? Tu fais. Niveau 5.

Yuman. Il va du bon côté avec un noir total dont, cependant, rien n’est attrapé. Reporté.

Noémi. C’est la démonstration que la Beauté a un B majuscule quand la grâce rencontre l’élégance. La mousseline rose poudré n’est que l’achèvement, la magnifique valeur ajoutée d’un sourire qui mérite un 10.

Gianni Morandi. Un gentleman de la musique italienne qui revient au Festival avec un look qui rappelle à tous combien on peut être élégant avec une veste et un nœud papillon dédiés à la gaieté. Votez 8

Le représentant de la liste. Un duo qui sait monter sur scène avec une tenue qui a l’air classique mais qui ne l’est pas : il y a de l’énergie, beaucoup, et les détails de la couronne et des cheveux roses le prouvent. 7e année.

Michèle Bravi. Les fleurs délicates sur les manches de la veste entrent avec grâce dans un cliché qui met en valeur une silhouette qui se propose, mais ne s’impose pas. Bravo Bravo. 7e année.

Peau de manne. Des volcans vêtus de noir qui n’ont pas besoin de jugement. Les Maneskins s’aiment, ils font jaillir de l’énergie comme les vêtements qu’ils ne portent pas, mais qu’ils interprètent. Et le choix de placer des lys blancs sur les vestes pour l’exposition de leur Coraline est une autre confirmation de la façon dont ces gars le méritent.

Massimo Ranieri. Comme Gianni Morandi, un gentleman qui n’a certainement pas besoin d’étonner avec on ne sait quelle extravagance pour laisser sa trace. C’est un regard éternel, comme la voix d’autre part. Votez 8

Mahmood et Blanco. Cape, transparences, peu de couleur, mais beaucoup de style. Peut-être ne plairont-ils pas aux amateurs de classique, mais dans le cadre d’un événement qui sert aussi à valoriser la personnalité des chanteurs, leur look est une flèche tirée d’un arc de voix pénétrantes. Ils sont récompensés par un 8.

Matteo Berretini. Il excelle sur un court de tennis ainsi que sur la scène Ariston. Pour son talent, bien sûr, mais aussi pour les cadeaux que dame nature lui a généreusement offerts et qui ce soir étaient très bien habillés. Votez 9.

Ana Ména. Plus qu’une robe, les pièces d’une mosaïque s’adaptent à d’agréables formes féminines. Et comme si les nombreuses nuances de rouge ne suffisaient pas, même les bottes sont mises. Trop. Niveau 5


Sanremo 2022, look et photos de la première soirée

Rkomi. Gainé plutôt qu’habillé. Niveau 5.

Dargen d’Amico. Il veut divertir et il réussit avec les deux couleurs qui crissent et donc plaisent. Vive l’originalité. Votez 8.

Oriette Berti. S’il apparaît, il mérite automatiquement une mention. En corail vêtu, avec des pointes acérées sur les épaules et la légendaire chevelure rousse, une présence extrême sous la forme d’une créature marine offerte au Festival se confirme toujours pour semer, enfin, un peu de vivacité salutaire. Vous ne donnez pas de vote, c’est hors de tout jugement.

Giusy Ferreri. Les transparences scintillantes laissent perplexe, mais le trait classique du noir en avait peut-être besoin. Pourtant c’est un 5.


4.6/5 - (20 votes)

Laisser un commentaire