L’aveu choc d’un policier : « J’ai violé douze femmes »

Flic et violeur en série. Un officier de police britannique de l’unité qui protège les députés et diplomates étrangers a admis être un agresseur en série. David Carrick, 48 ans, a comparu devant un tribunal de Londres et a plaidé coupable à quatre chefs de viol ainsi que d’agression contre une femme de 40 ans en 2003. Lors d’une précédente audience, il a reconnu 43 autres infractions dont 20 viols. Dans l’ensemble, il a plaidé coupable à 49 infractions sur deux décennies. Douze victimes confirmées.

Carrick appartenait à la police métropolitaine et a été suspendu de ses fonctions après avoir été arrêté en octobre 2021. Selon ce qui a été reconstitué, il avait attiré certaines de ses victimes via des applications de rencontres ou lors d’événements publics et avait utilisé l’uniforme pour gagner leur confiance. Les victimes ont été abusées et contrôlées de manière obsessionnelle : de la nourriture qu’elles mangeaient aux vêtements qu’elles portaient. Certains auraient empêché de parler à leurs enfants.

L’enquête sur Carrick a commencé après la plainte d’une des victimes. La femme, apprenant une autre enquête contre un policier, a trouvé le courage de raconter son calvaire. Elle a dit avoir rencontré le flic sur Tinder, l’application de rencontres. Lors de leur première rencontre, il lui montrait sa carte de mandat de police, lui disant qu’il avait rencontré des personnes célèbres. Ensuite, il l’aurait emmenée dans un hôtel et l’aurait violée. Une fois l’histoire connue, les autres victimes se sont également manifestées.

Pour Jaswant Narwal, procureur en chef du Crown Prosecution Service, « Carrick a tenu un rôle dans lequel on lui confiait la responsabilité de protéger le public, mais pendant plus de 17 ans, dans sa vie privée, il a fait exactement le contraire ». Elle l’appelle « un homme qui a sans relâche dégradé, rabaissé, agressé sexuellement et violé des femmes. Au fil du temps, la gravité de son délit n’a fait que s’intensifier à mesure qu’il a pris du courage, pensant qu’il allait s’en tirer ».

Le maire de Londres, Sadiq Khan, a déclaré qu’il était « malade et horrifié » par l’infraction de Carrick. « Les Londoniens seront à juste titre choqués que cet homme ait pu travailler pour le Met pendant si longtemps et il faut répondre à de sérieuses questions sur la façon dont il a pu abuser de sa position d’officier d’une manière aussi horrible », a-t-il ajouté.

« Nous avons été clairs, il n’y a pas de place dans nos forces de police pour des agents qui tombent si gravement en dessous des normes de comportement acceptables et ne sont pas aptes à porter l’uniforme », a déclaré le porte-parole du Premier ministre.

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