Les adultes et la peur du noir : comment vaincre une phobie qui ne concerne pas que les enfants

Femme

Quand la phobie du noir devient pathologique même chez l’adulte, il faut agir pour retrouver la sérénité


Ce sont notoirement les enfants avoir peur du noir. A un certain âge, pas avant 2-3 ans, ils commencent à refuser de rester lumière éteinte, d’entrer seuls dans la chambre, de dormir sans veilleuse pour éclairer la pièce sombre. Mais ça phobie, qui disparaît ensuite naturellement après 8 à 10 ans, peut également rester chez un individu adulte. Si vous vérifiez également avant d’aller vous coucher qu’il n’y a personne caché dans l’armoire ou derrière le rideau, peut-être que cet article peut vous intéresser.

Parce que tu as peur du noir

L’achlorophobie (en grec, achlys, ténèbres, et fòbos, phobie), o scotophobie, est lié à la peur de ce qui pourrait nous arriver. En effet, dans le noir on ne voit plus rien et, surtout dans une pièce qu’on connaît mal, on peut se sentir en danger ou menacé par quelque chose. Ce qui se passe, c’est comme si en ne voyant plus les éléments qui nous entourent, nous étions incapables d’avoir Control sur la réalité. Selon Simone Vender, professeur titulaire de psychiatrie à l’Université d’Insubrie de Varèse-Côme depuis D’accord, bravo «Quand il y a un black-out, par exemple, tout le monde se sent plus vulnérable et désorienté. Dans de telles situations, le cerveau prépare des mécanismes de défense pour nous alerter et nous rendre plus réactifs face à d’éventuels risques». Il arrive à certaines personnes que l’alarme donnée par l’obscurité soit constante et que l’angoisse de se trouver dans des situations où il n’y a pas de lumière ou même de devoir simplement dormir dans l’obscurité, génère de l’anxiété et des frissons : le cœur bat vite et la respiration devient superficielle à bout de souffle, en quelque sorte crise de panique.

« Chez les adultes, la scotophobie est le plus souvent l’héritage d’une expérience désagréable survenue en l’absence de lumière, généralement lorsque vous étiez enfant », poursuit Vender. «Peut-être que ça reste en sommeil pendant des années et à un certain moment ça sort. Souvent c’est une situation de stress très intense, une période difficile, comme un divorce, un deuil ou une perte d’emploi qui la réveille : ceux qui vivent des conflits internes ont tendance à les extérioriser dans une situation d’obscurité. Pour cette raison, une fois la période critique passée, dans certains cas elle peut passer toute seule ».

Comment vaincre la peur du noir

Les adultes peuvent-ils vaincre la peur du noir ? Bien sûr. Les psychiatres suggèrent de commencer par mettre en place le soi-disant stratégies d’évitement: un ensemble d’expédients pour éviter d’être dans le noir, se retrouver dans la panique. « Par exemple, placez une lumière avec une minuterie près de votre lit qui s’éteint une heure ou deux après que vous vous soyez couché », suggère Vender. « Plus : achetez des lampes qui s’allument en cas de panne ou laissez des lampes de poche à piles dans des endroits facilement accessibles ». Lorsque les stratégies d’évitement ne suffisent pas et que la phobie du noir prend des caractéristiques pathologiques, qui compromettent également la vie quotidienne, alors il est conseillé de contacter un spécialiste. Le professeur Viander conseille : « L’une des psychothérapies les plus éprouvées pour ce type de problème est la psychothérapie cognitivo-comportementale : le patient est invité à vivre les expériences dont il a peur pour l’aider à surmonter la phobie ». Avec un traitement approprié, le problème de la peur du noir peut être résolu en une dizaine de séances.

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