Il existe un réseau de saboteurs russes qui se font connaître internationalement après l’attentat en Russie contre Dary Dugina, la fille du philosophe russe Alexander Dugina.
Hier soir 21 août, 24 heures après l’attentat contre Darya Dugina, la soi-disant Armée nationale républicaine a revendiqué le geste. La formation partisane, inconnue avant-hier, affirme avoir pour objectif la destitution de Poutine « usurpateur et criminel de guerre ».
Cependant, les propos du groupe anti-Poutine actif en Russie ne rentrent pas dans la thèse du Kremlin, qui a déjà identifié l’Ukrainienne de 43 ans Natalya Vovk, l’auteur de l’attentat.
L’attaque de Darya Dugina, rapporte le renseignement russe : « C’était une Ukrainienne »
Cependant, les membres de l’Armée nationale républicaine continuent leur chemin pour combattre et détruire la figure du dirigeant russe. 48 heures après le meurtre de la fille de l’idéologue de Poutine, le groupe qui, selon l’ancien parlementaire russe Ilya Ponomarev – le seul à avoir voté contre l’annexion de la Crimée – est responsable de l’attentat en Russie contre Darya Dugina, a publié un manifeste, lu par Ponomarev lui-même dans une vidéo relancée par le compte Twitter d’Anton Gerashchenko, conseiller du ministre ukrainien de l’Intérieur.
Dans le manifeste, l’organisation précise que les militants interdisent « les fauteurs de guerre, les voleurs et les oppresseurs des peuples de Russie », tandis que Poutine, défini comme « un usurpateur du pouvoir et un criminel de guerre », est désigné comme responsable « d’une guerre fratricide ». parmi les peuples slaves « et accusés d’avoir » envoyé des soldats russes à une mort certaine et insensée.
« Poutine sera déposé et détruit par nous », disent les « partisans », qui déclarent alors les responsables du gouvernement de la Fédération de Russie et des administrations régionales « complices de l’usurpateur : ceux qui ne démissionneront pas de leurs pouvoirs seront détruit par nous ».
Enfin, l’Armée nationale républicaine a appelé tous les Russes à rejoindre leurs rangs et à « hisser le drapeau blanc-bleu-blanc de la nouvelle Russie au lieu du drapeau tricolore tombé en disgrâce auprès du gouvernement de Poutine ».