William et Kate ignorent Harry et Meghan par choix (alors que dans le monde il y a ceux qui sont obligés de le faire)

Les tendances

La rencontre entre beaux-frères et belles-sœurs à Londres a été très froide après la séparation désormais officielle des ducs de Sussex de la famille royale. C’est une attitude qui, en ces temps de distances de sécurité dictées par l’urgence sanitaire, nous fait réfléchir. Et non, les commérages n’ont rien à voir avec ça cette fois


Dans un autre moment historique, les images de William et Kate d’une part etje Harry et Meghan d’autre part, ils auraient été une source d’inspiration pour enquêter sur les relations désormais inexistantes entre les deux frères et leurs épouses respectives. La séparation d’avec la famille royale anglaise en raison d’un désir urgent d’émancipation des ducs de Sussex sévit depuis des mois dans les dernières chroniques qui aujourd’hui, à la lumière tamisée d’un moment historique qui nous voit tous comme des îles éparpillées dans l’océan de l’aliénation forcée, deviennent moins roses et tendent davantage vers le noir d’une profonde mélancolie.

Les tabloïds parlent d’une guerre froide en cours entre les héritiers de la famille royale qui, après des mois, se sont réunis lors de la cérémonie du Commonwealth Day à l’abbaye de Westminster, à Londres, pour s’ignorer complètement. Les sourires sont l’apanage des photographes, les gestes formels tels que l’étiquette l’impose, William et Kate assis au premier rang avec les autres membres de la famille royale auxquels ils ont simplement salué Harry et Meghan assis derrière eux et présents juste pour honorer le dernier engagement officiel. Et eux, les époux désormais libérés de la sujétion à Windsor, n’ont certainement pas regretté une indifférence dûment rendue par une négligence totale : ceux qui l’ont vue prétendent que l’ancienne actrice a dispensé des gentillesses à tout le monde sauf à ses proches proches, exactement comme la duchesse de Cambridge qui lui fit un imperceptible hochement de tête intercepté seulement par les plus habitués à la proxémie royale.

La distance royale entre frères et belles-sœurs non dictée (seulement) par le Coronavirus

Même dans la capitale du Royaume-Uni, on a commencé à imposer la juste distance pour éviter toute forme de contagion coronavirus, donc pas de poignées de main ou d' »agréments » similaires parmi les personnes présentes à l’abbaye de Westminster. Mais ce n’est pas seulement pour des raisons d’opportunité que frères et belles-sœurs se sont gentiment ignorés, aussi parce qu’outre-Manche, du moins jusqu’à aujourd’hui, la notion d’isolement est encore loin du concret qui en Italie s’imposait par le devoir d’urgence de contenir. Et aujourd’hui, observer ceux qui, bien qu’ils puissent encore se rencontrer à moins d’un mètre fatidique, s’évitent par haine, rancune, antipathie personnelle, est gentil, ça fait plus mal que la solitude elle-même qui regrette aujourd’hui cette étreinte évitée, cette non-donnée caresse, qu’un baiser évitait pour mille raisons, toutes révélées manifestement idiotes.

Jusqu’à il y a quelques semaines, William et Kate et Harry et Meghan qui sont évités après les querelles dans le palais n’auraient été que de simples commérages dont il faut se distraire un peu pour satisfaire une tendance bavarde; aujourd’hui, cependant, il nous amène à penser à autre chose. Qui aurait pensé.

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